La commune de Pont-de-l’Arche franchit une étape supplémentaire et significative dans la sécurisation de ses espaces publics avec le déploiement de son nouveau système de vidéoprotection connecté via le réseau public de fibre optique de l’Eure

La sécurité est un pilier essentiel de la qualité de vie à Pont-de-l’Arche et parmi les priorités des élus, rappelées dans le bilan mi-mandat. Nous travaillons sans relâche pour répondre aux attentes et aux enjeux qui sont devant nous avec l’ensemble des partenaires de la ville. La sécurité du quotidien passe également par des outils nouveaux. C’est le cas pour le déploiement de la vidéoprotection sur la ville. L’équipement est rendu aujourd’hui possible par l’arrivée de la fibre qui permettra la réalisation d’un système efficient et conforme aux attentes des autorités.

Richard Jacquet, Maire de Pont-de-l’Arche

Le réseau public de fibre optique dans l’Eure : un atout majeur pour la mise en œuvre des systèmes de vidéoprotection et la sécurité locale


Le déploiement de ce système performant de vidéoprotection n’aurait pas été possible sans l’existence du réseau public de
fibre optique de l’Eure, propriété du syndicat mixte Eure Normandie Numérique qu’il a conçu pour accueillir les nouveaux services du numérique dont la vidéoprotection. Il en a confié l’exploitation
à Eure Normandie THD.Ce réseau très haut débit qui couvrira 100% du territoire d’ici 2025 joue un rôle crucial car il permet un déploiement rapide,
une meilleure qualité d’image et une gestion optimisée des flux et des données vidéo.



Résolument tourné vers les usages de nouvelles générations, le Syndicat mixte ouvert (SMO) Essonne numérique confie au groupement Axione et Free Pro le soin d’établir et d’exploiter l’un des premiers réseaux multiservices départemental pour interconnecter et fournir des services numériques à l’ensemble de sa communauté publique.

Essonne numérique, syndicat mixte responsable de l’aménagement numérique du département, regroupe le Conseil départemental de l’Essonne, 7 EPCI et 194 communes.
Ce syndicat mixte ouvert a récemment lancé un appel d’offre dans le cadre du marché public global de performance pour la mise en place de services d’interconnexion de sites et l’exploitation de services numériques à destination des collectivités territoriales et des EPCI de l’Essonne. Essonne numérique a retenu le groupement Axione et Free Pro pour le lot 1 de cet appel d’offre.
En choisissant Axione et Free Pro pour le déploiement d’un réseau multiservices autonome, souverain, résilient et pérenne, Essonne numérique se positionne ainsi comme un opérateur public de services numériques. Avec ce RIP, l’un des premiers en France de 3ème génération au regard des services déployés, son ambition est de proposer davantage de services à ses administrés grâce au numérique. Les 4000 sites publics d’Essonne (collectivités territoriales, mairies, syndicats…) auront en effet accès à une large gamme de services numériques tels que des services télécoms (réseau privé, internet, voix sur IP, cloud…), des objets connectés pour notamment mesurer la qualité de l’air ou la consommation électrique des bâtiments par exemple.

“Il s’agit d’un projet ambitieux où le numérique est au service des transitions économique, sociétale et écologique. Avec ce projet, Essonne numérique devient l’entité fédératrice, le tiers de confiance, de l’ensemble des besoins numériques d’un territoire. Cela confirme notre champ de développement vers de nouveaux usages et illustre notre capacité à innover et à adresser de nouveaux marchés. Notre ambition est d’agir aux côtés des collectivités pour construire des territoires connectés et durables. ”

Gilles Kabbani, directeur du développement d’Axione

Construit dans le cadre d’une délégation de service public, il offre aux institutions locales sarthoises et aux acteurs économiques des services d’hébergement sécurisés, pour préserver l’intégrité et la souveraineté de leurs données numériques.

Un projet ambitieux du Département de la Sarthe 

« Le Numérique est un enjeu stratégique pour la Sarthe. La Sarthe est aujourd’hui 100% raccordable à la fibre optique grâce à notre travail partenarial, visionnaire et ambitieux. Grâce à cette nouvelle infrastructure, les collectivités et les entreprises locales auront aujourd’hui accès à une nouvelle solution pour stocker leurs données en toute sécurité, directement sur leur territoire. »

Dominique Le Mèner, président du Conseil départemental, président de Sarthe Numérique

Le datacenter en chiffres

4 M€ : coût du projet financé à 55% par Sarthe Numérique

18 mois : temps de réalisation du projet (conception comprise)

200 000 : entreprises et particuliers bénéficiant (à terme) de service sur fibre optique sécurisée par ce cœur de réseau

66 Baies : capacité de la salle d’hébergement accessible 24/7 avec accréditation

Haut niveau de sécurité : sureté et contrôle d’accès conformes aux préconisations ANSSI et souveraineté de la donnée, sous respect de la législation française

Conception conforme pour obtenir la certification HDS (Hébergement des données de santé)

20% d’économie d’énergie par le système de refroidissement des baies choisi

Renouveau numérique : transition vers un datacenter de pointe

Face à l’obsolescence de l’ancienne tête de réseau, Sarthe Numérique et son délégataire de service public Sartel (groupe Axione) ont pris l’initiative d’équiper le territoire d’un nouveau datacenter public. Ce projet est essentiel pour continuer à s’adapter aux exigences technologiques en disposant d’une infrastructure performante et durable.

Cet équipement est un complément innovant à la couverture totale du territoire de la Sarthe par un réseau FttH et LoRaWAN dont le déploiement s’est achevé en octobre 2022.

Ce nouveau centre ne représente pas seulement une mise à niveau matérielle, c’est aussi une avancée significative dans la capacité à héberger et à gérer les données de manière sécurisée, reflétant ainsi l’engagement à fournir des services de qualité et à haute disponibilité.

De l’encre à l’ère numérique : là où reposaient des montagnes de papier, les serveurs numériques stockent les données de notre territoire

Conscients des impacts sur l’environnement que peut avoir un projet de construction, Sarthe Numérique et Sartel ont fait le choix d’une démarche responsable en réhabilitant un bâtiment existant.

L’ancien centre d’archivage papier a été réaménagé, les baies de serveurs ont pris la place des interminables rayonnages d’archives.

Vers un avenir durable : intégrer une gestion éco-responsable pour préserver l’environnement

Approche de l’économie circulaire :

Sartel a mis en œuvre les principes de l’économie circulaire en réutilisant et en recyclant des matériaux du bâtiment existant lors de la construction du centre de données. Sartel a donné 22,6 tonnes de matériaux à diverses organisations publiques et privées, favorisant ainsi le réemploi de ces matériaux et contribuant à réduire la génération de déchets.

De plus, 27 tonnes de déchets ont été envoyées vers la filière de recyclage. En favorisant la revalorisation, la réutilisation et le recyclage des éléments, Sartel visait à réduire la génération de déchets et à promouvoir une gestion durable des ressources dans le cadre du projet.

Analyse du cycle de vie

L’approche éco-responsable de Sartel impliquait d’évaluer les impacts environnementaux de son centre de données grâce à une analyse du cycle de vie, conformément aux normes ISO 14040/14044.

En réhabilitant un bâtiment existant, Sartel visait à réduire l’empreinte environnementale du projet, les composants architecturaux contribuant généralement à 55 – 60% des impacts de mise en œuvre d’un centre de données.

L’analyse du cycle de vie du projet a révélé des gains significatifs par rapport à la construction d’un centre de donnée neuf :

Une réduction de 56% de l’empreinte carbone

Une réduction de 60% des ressources utilisées

Une diminution de 52% de la consommation d’électricité en phase fabrication

Optimisation des performances énergétiques :

Sartel s’est concentré sur l’optimisation des performances énergétiques dans son projet de centre de données en adoptant des pratiques éco-responsables telles que l’utilisation d’équipements et de systèmes économes en énergie.

À cet effet, 87 % du temps, les baies de serveurs pourront être refroidies avec l’air extérieur, entraînant des économies d’énergie de l’ordre de 20%.

De plus, le réseau de distribution du système de refroidissement est optimisé pour fonctionner à des températures plus élevées que la moyenne, permettant ainsi des économies complémentaires d’énergie tout en conservant un fonctionnement efficace des serveurs, correspondant à une économie d’énergie de 22%.

Une réussite collective

Sarthe Numérique a confié à son délégataire Sartel la conception, la construction, l’exploitation et la commercialisation du datacenter.

Sartel a fait appel à la société APL Data Center pour l’accompagner de la phase conception à la recette du site, et à PAB Architecture pour le projet d’architecture intérieur et extérieur.

Sartel a confié le pilotage de la conception et la construction à Axione. Ce dernier s’est appuyé sur la société Module IT pour déployer l’ensemble des lots constituant le datacenter dans le délai contraint de 12 mois.

Axione vient de remporter le marché public lancé par la région Bourgogne-Franche-Comté, qui lui renouvelle sa confiance pour l’aménagement numérique du territoire régional.

Le contrat porte sur les 3 composantes suivantes :

Le GFU régional d’interconnexion de plus de 150 lycées et établissements de la région afin d’accélérer les usages et améliorer la qualité de services.

  • Nous concevons, déployons et exploitons ce réseau permettant d’apporter des services de connectivité de haute qualité permettant ainsi de favoriser le développement du numérique éducatif.
  • Nous fournissons l’ensemble des équipements du réseau et proposons une supervision ainsi qu’une maintenance 24h/24 avec une garantie du rétablissement de moins de 4 heures.

Le Backbone régional en ultra haut-débit pour favoriser la connectivité dans les territoires de Bourgogne-Franche-Comté pour les collectivités, entreprises et opérateurs.

  • Nous concevons, déployons et exploitons un backbone d’une longueur totale d’environ 1 500km, avec des points d’interconnexion équipés d’équipements WDM et IP MPLS.
  • L’enjeu est de poursuivre les évolutions du backbone pour permettre à des FAI de proposer par exemple, des interconnexions de type « longueur d’onde » x100G, favorisant ainsi le développement de l’économie numérique dans la Région.

Une composante hertzienne avec l’exploitation du réseau THD Radio (4G-LTE) permettant de proposer une connexion très haut débit aux habitants de la Région et aux entreprises en ruralité.

  • Nous exploitons environ 90 stations de base avec un haut niveau de qualité de service.
  • L’enjeu est de fournir une connexion permettant de réduire la fracture numérique en attendant le déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire régional. 

Axione nous accompagne depuis 2015 dans l’aménagement numérique du territoire régional. Ses compétences dans la gestion et l’exploitation de réseaux multi-technologies ont été déterminantes dans le choix de la Région. Nous devons maintenant accélérer la transition numérique sur le territoire régional et ce nouveau marché a été conçu pour répondre à tous les défis de l’aménagement numérique de demain et offrir un service de qualité aux habitants et professionnels de Bourgogne-Franche-Comté.

Philippe ROUILLER – Chef du Service Numérique à la Délégation à la Transformation Numérique, Région Bourgogne-Franche-Comté

Ce réseau est le socle technique d’un réseau multiservices (internet, VPN, VPN IP), ouvrant des perspectives sur le développement de l’IoT et de réseaux privés 4G/5G. Le rôle d’Axione est ainsi d’accompagner le territoire de Bourgogne-Franche-Comté dans ses projets d’aménagement numérique pour répondre à ses nouveaux usages.

Nous sommes fiers de renouveler notre partenariat avec la région Bourgogne-Franche-Comté. Cette collaboration s’élargit aujourd’hui vers de nouveaux horizons numériques, renforçant notre engagement à développer les territoires connectés et intelligents. Ce contrat met en lumière nos compétences sur les réseaux multiservices, avec une forte diversité technique (LTE, FH, IP MPLS, DWDM…).  

Alexandre DELARBRE – Responsable du programme Clients Réseaux Managés, Axione

Axione, expert en infrastructures de connectivité et solutions 4G / 5G privées, est partenaire d’ACOME, fabricant français de câbles et composants pour les télécoms et l’automobile.

Axione et ACOME ont établi et développent une relation depuis plusieurs années. Ces câbles sont nécessaires pour qu’Axione assure ses activités.

ACOME a sollicité Axione pour réaliser le déploiement de l’infrastructure passive du réseau pour son Laboratoire 5G, sur son site de Romagny (département de La Manche). En tant que partenaire et expert, Axione a également participé à l’inauguration, le 21 septembre dernier, de cette plateforme 5G, avec l’ensemble des acteurs des filières Infrastructures Numériques et Solutions Industrie du Futur.

L’usine de Romagny qui accueille ce Laboratoire constitue alors la première plateforme française d’une entreprise de taille intermédiaire équipée en réseau 5G privé. Celui-ci vise à démontrer la réalité de cas d’usages, au bénéfice de la compétitivité de l’industrie nationale, de l’attractivité des territoires et du développement de l’emploi.

Le projet, baptisé « Lab PCN 5G », est lauréat du plan France Relance du Gouvernement. Les six premiers cas d’usages mis en œuvre permettent de mettre en lumière les atouts de la 5G industrielle pour optimiser la sécurité et l’efficacité des processus de production. Le réseau déployé vise à contribuer à l’émergence d’autres usages métiers innovants. Le potentiel d’extension et de reproductibilité de ce projet, sur d’autres sites industriels, est d’ores et déjà démontré.

Différents cas d’usages 5G sont testés pour faire évoluer les processus métiers :

  • Connectivité des machines

Grâce à un réseau, les lignes de production des machines gagnent en fiabilité, il n’y aucune interruption car aucune microcoupure. La chaîne de production est optimisée.

  • Contrôle colorimétrique pour optimiser le process de production et réduire les déchets

Des caméras installées sur la ligne de production permettent la transmission d’un flux vidéo via la technologie 5G. Elles permettent un traitement efficace, dans un datacenter de proximité, où un contrôleur de vision automatisé analyse en temps réel la couleur des éléments de câbles, afin d’optimiser le taux de déchet sur les lignes et de réduire le coût des contrôles humains.

  • Vidéo surveillance par drones pour garantir la sécurité du site

L’infrastructure 5G permet un guidage de drones précis et en temps réel. Elle rend également possible la transmission d’images en haute résolution, grâce à une latence extrêmement faible. Grâce à l’intelligence artificielle, l’analyse des images permet la détection de présences (intrusions), de mouvements ou de comportements inhabituels (incendies, collisions, etc.) sur les 46 hectares du site. Ces nouvelles capabilités et cette automatisation de l’analyse viennent ainsi optimiser la surveillance du site.

  • IoT pour la maintenance prédictive

Des capteurs transmettent via la technologie 5G une vaste quantité d’informations critiques qui ne sont pas naturellement remontées par les machines (vibrations, etc.). Le but est d’anticiper les défaillances sur les équipements industriels et de faciliter l’intervention des agents de maintenance avant que les pannes ne surviennent. La disponibilité des équipements est améliorée grâce à une réduction des temps d’arrêts.

  • Transport de tourets par Robots Mobiles Autonomes (AMR) pour gagner en productivité et réduire la pénibilité du travail

La fiabilité de connexion de la 5G permet d’échanger des données de qualité, sécurisées et à faible latence entre les AMR et le cloud computing. En automatisant les transferts manuels des produits finis grâce à des AMR, les opérateurs sont libérés de la charge de transport des produits finis lourds, la performance industrielle est améliorée et la pénibilité du travail liée au transport et à la manutention des tourets est réduite. Cela permet également d’augmenter la cadence du processus de fabrication.

  • Lunettes connectées pour expertise et maintenance à distance

Le réseau 5G permet la transmission d’une image vidéo en haute résolution avec une très faible latence, facilitant les interventions des techniciens de maintenance à distance. Une assistance visuelle à distance, via des lunettes connectées, est mise à disposition. Ceci permet de réduire les temps d’intervention sur les machines en apportant directement et à distance le support nécessaire au dépannage.

Notre expert Gilles Kabbani, Directeur de la stratégie d’Axione, met en perspective l’intérêt d’intégrer les réseaux multi-services au profit de l’attractivité des territoires.

Quel est l’avancement du plan France Très Haut Débit ?

Entre 2017 et 2022, plus de 6 millions de locaux en zone rurale sont devenus éligibles à la fibre optique (FTTH). C’est l’un des constats les plus forts de l’apport du Plan France Très Haut Débit à l’égalité d’accès des Français aux services numériques de nouvelle génération. Aujourd’hui les réseaux finissent de se construire et l’ensemble des opérateurs les utilisent massivement en prévision de la fin annoncée du cuivre.

Quelles problématiques rencontrent les territoires pour faire évoluer la connectivité ?

Aujourd’hui, ces réseaux tendent à évoluer. Les collectivités souhaitent pouvoir être accompagnées pour apporter de nouveaux usages numériques sur les infrastructures actuelles. L’enjeu est de développer les territoires connectés en modernisant l’ensemble des services publics à travers leur numérisation.

Souvent dû à un manque de ressources financières et de compétences humaines, les entreprises et surtout les collectivités, selon les zones géographiques, n’ont pas toutes accès aux mêmes services de connectivité. Le numérique durable et responsable permet de faire beaucoup de choses et doit être déployé partout et pour tous. Les communes rurales ont les mêmes besoins que les zones urbaines en services numériques.

Face à ces enjeux essentiels d’égalité des territoires, la question des solutions se pose afin d’éviter une France à deux vitesses, avec d’un côté les villes qui développent de nouveaux services et d’un autre, les collectivités rurales qui peinent à réunir les conditions d’une même trajectoire.

Quels sont les bénéfices de la mutualisation des réseaux ?

Les zones rurales et les petites villes seules, par manque de ressources budgétaires ou de compétences humaines, ne peuvent satisfaire les mêmes usages alors que les besoins sont souvent les mêmes.

La mutualisation des services entre communes a pour objectif de créer, d’organiser et d’exploiter un réseau dédié et partagé à l’ensemble des collectivités et acteurs publics du territoire. Il s’agit d’une offre clé en main avec un réseau complet et autonome qui produirait en totale indépendance les services numériques des collectivités en y incluant l’ensemble de la chaîne technique : infrastructure de transport, plateformes de services, centre de données, centre de supervision et de commande.

Dans ce type de projet, la mutualisation garantit une cohérence économique, des coûts abordables pour chaque partie prenante ainsi qu’un meilleur niveau de service, alors inaccessible pour chaque commune unitairement.

L’idée est d’avoir une maîtrise publique totale, de garantir sa résilience, sa disponibilité mais également d’assurer en pleine souveraineté, le stockage, la sécurité et le contrôle des données générées.

Alors que la saison estivale 2023 se termine, la ville de la Tranche-sur-Mer a décidé de faire appel à Bouygues Energies & Services et Axione pour l’installation d’un système complet de vidéoprotection. Un peu moins de 100 caméras seront installées d’ici 3 ans et permettront de préserver le patrimoine « bâtimentaire » de la ville. Lancée courant juillet, la mise en place du dispositif offre à la collectivité un outil supplémentaire pour la sécurité, d’autant plus lors de la période estivale où la population de la ville balnéaire augmente significativement.

LA VIDÉOPROTECTION : NOUVELLE SOLUTION POUR LA SÉCURITÉ DE LA COMMUNE

Alors qu’en 2014 on comptait moins de 2 000 communes utilisant un système de vidéoprotection, en 2020 on comptabilisait déjà plus de 6 000 (source). Ce système de protection séduit de plus en plus les villes qui souhaitent renforcer leur sécurité. La ville
de la Tranche-sur-Mer a sauté le pas en 2022 en installant 42 caméras et a décidé en 2023 de renforcer significativement son installation avant le début de l’été. Cette commune en bord de mer passe de 10 000 habitants l’hiver à plus de 100 000 l’été.

La livraison de la première partie du projet a eu lieu début juillet 2023. Les images recueillies grâce à la vidéoprotection sont confiées uniquement aux services de police et gendarmerie à leur demande. Elles peuvent être conservées maximum 1 mois.

La vidéoprotection nous permet de constater un certain nombre d’infractions, elle peut également servir à faire face
aux incivilités qui engendrent souvent des conflits sur la voie publique. Nous avons déjà constaté une baisse des incivilités
depuis l’installation des premières caméras. De plus, les caméras placées aux entrées de la ville renseignent les
agents de police sur l’état du trafic routier. Le cas échéant, les images fournies leur permettent d’orienter les automobilistes vers des parkings situés en périphérie disposant de navettes desservant le centre-ville ou les plages. La décision
a donc été prise assez logiquement d’accroître le nombre de caméras dans toute la ville cette année
. témoigne Serge
Kubryk, maire de la Tranche-sur-Mer

La fibre optique complémentaire au déploiement de la vidéoprotection

Dans le cadre de l’installation de ce système de protection, le groupement Bouygues Energies & Services et Axione installe la fibre optique à La Tranche-sur-Mer. En effet, les caméras de vidéoprotection sont raccordées au centre de supervision via un réseau de fibre optique.

Bouygues Energies & Services et Axione collaborent sur ce projet afin de permettre une complémentarité des
compétences en termes d’ingénierie et de savoir-faire technique.

Axione déploie le lien en fibre optique, sécurisé et pérenne, qui assure le transport, sans limite de débit, des images et des informations collectées par les caméras intégrées par Bouygues Energies & Services. Bouygues Energies & Services, mandataire, réalise les études et travaux de génie civil, les raccordements électriques et la pose ainsi que la mise en service des caméras, y compris les paramétrages selon la réglementation en vigueur. Axione effectue les prestations nécessaires au réseau optique passif : architecture, études, travaux, maintenance et évolution du réseau.

La fibre optique complémentaire au déploiement de la vidéoprotection

En plus de répondre au développement de la vidéoprotection dans la ville, l’installation de la fibre optique peut également permettre de nouveaux usages à court et moyen terme.

La commune pourra réaliser, si elle le souhaite dans un second temps, un réseau universel permettant l’interconnexion de bâtiments et de tous types de capteurs ou objets communicants au sein de la Tranche-sur-Mer. Le réseau supprime les box internet et les lignes téléphoniques sur l’ensemble des bâtiments municipaux.

Ce dispositif peut permettre, à terme, l’optimisation des dépenses des consommations électriques et énergétiques de la ville, une meilleure gestion des accès comme les barrières de parking ou de camping, une signalisation dynamique, ou encore une gestion optimisée des vélos et voitures en libre-service par exemple.

Dominique Le Mèner, Président de Sarthe Numérique, présente son ambition : poursuivre la construction d’un territoire connecté et durable.

« Pour les collectivités locales, personne ne doit rester au bord du chemin. Les services publics qu’elles rendent à la population doivent être efficaces, ce qui implique en 2023 de mobiliser les technologies numériques les plus appropriées ». Accompagné par son délégataire Sartel, Sarthe Numérique a déployé la fibre optique sur l’ensemble du département. Fin 2022, 100 % du territoire est relié à la fibre. La Sarthe poursuit son engagement en facilitant le développement de nouveaux usages pour continuer d’apporter le meilleur service à la population.

Les collectivités locales assurent la gestion de l’éclairage public, la distribution de l’eau, l’assainissement, la collecte des ordures ménagères, la gestion des établissements d’éducation, le fonctionnement des bâtiments administratifs et culturels… Les usages sont très concrets et gérés à l’échelon communale ou intercommunale. « La première étape avec notre délégataire Sartel c’est le déploiement d’infrastructures pour pouvoir ensuite animer le territoire » souligne Dominique Le Mèner. En complément de la fibre, les équipes de Sartel déploient un réseau bas débit LoRaWAN pour le raccordement d’objets connectés. La mise en place de capteurs permet aux collectivités locales gestionnaires de programmer des coupures de nuit sur l’éclairage public, de contrôler la qualité de l’air dans les bâtiments ou encore de gérer les consommations d’énergie. « Dans territoire connecté et durable, il y a une notion à laquelle nous sommes particulièrement attachée : la bonne gestion de nos ressources naturelles ». Dans cette gestion, le numérique est un atout essentiel. Avec la mise en place de ces infrastructures, Sarthe Numérique et Sartel permettent à chaque mairie ou syndicat de mobiliser les outils performants pour gérer leurs ressources. « L’idée n’est pas de faire à la place des communes mais de donner de nouveaux moyens à ceux qui agissent au quotidien pour les services publics de proximité ». Par exemple, le territoire d’un syndicat d’eau en zone rurale n’est pas assez dense pour investir seul dans un réseau de collecte de donnée, le réseau mutualisé est donc une opportunité.

Sarthe Numérique et Sartel créent un réseau d’initiative public de 3e génération au service de tous, indispensable pour permettre aux Sarthois de vivre sur un territoire connecté et durable. « En ciblant en priorité les territoires ruraux, nous avons également un impact très positif pour tous les territoires du département. Avant même la fin du déploiement de la fibre, nous avions anticipé ces sujets et entamé une réflexion de long terme sur les nouveaux usages », continue Dominique Le Mèner. Dès 2019, ces sujets étaient au cœur des échanges avec Sartel. À titre d’exemple, le SDIS de la Sarthe a mobilisé les infrastructures de Sarthe Numérique exploitées par Sartel pour déployer un système de détection des incendies de forêt. « 16 caméras installées sur des points hauts et connectées grâce au réseau de fibre optique permettent au SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de disposer d’un système performant que de nombreux territoires nous envient ».

Un territoire connecté et durable se doit également de protéger ses données pour pouvoir les exploiter au mieux et sans restriction. C’est pourquoi le projet de réseau d’initiative public de 3e génération prévoit également la création d’un data center sarthois. « Notre objectif est la sauvegarde au niveau de notre territoire des données du secteur public ou privé ». Ce data center sera mis à disposition des collectivités locales, du monde de l’éducation, des acteurs de la santé ou encore des entreprises, pour stocker leurs données. Cela leur permettra de sauvegarder et de protéger leurs informations, pour les utiliser dans leur développement. « Là encore, l’enjeu pour Sarthe Numérique est d’accompagner les acteurs du territoire pour qu’ils développent leurs activités » précise Dominique Le Mèner.

« Dans territoire connecté et durable, il y a une notion à laquelle nous sommes particulièrement attachée : la bonne gestion de nos ressources naturelles ».

Florence Erpelding travaille à la Direction Stratégie des Marchés et Réglementation chez Axione. Elle partage sa vision et son expertise sur les réseaux radio privés. Intégrateur et opérateur d’infrastructures numériques, nous construisons et exploitons des réseaux radio privés pour les professionnels.

Qu’est-ce qu’un réseau privé 4G ou 5G ?

Ce terme désigne une infrastructure de connectivité conçue et déployée sur-mesure, pour répondre à des besoins spécifiques, tout en tirant parti des performances et de l’écosystème liés aux standards techniques internationaux 4G et 5G.

Ce réseau, déployé localement, fonctionne de manière indépendante des réseaux mobiles grand public. Il permet d’apporter, par exemple à l’échelle d’un site industriel, une couverture intégrale, fiable, ainsi qu’un haut niveau de qualité de service, en adéquation avec les enjeux liés à l’exploitation, la sécurité et la sûreté.

Concrètement, ce réseau permet les communications voix, données et vidéos entre l’ensemble des intervenants professionnels sur une zone géographique donnée, et plus largement les échanges de flux avec les terminaux utilisateurs, machines-outils, robots, drones, etc.

Enfin, ce réseau sur-mesure s’inscrit dans une démarche de réduction de l’empreinte carbone et de développement durable. En effet, d’une part l’utilisateur dispose de la maîtrise du choix des équipements et du dimensionnement de l’infrastructure, d’autre part la mise en œuvre d’un réseau privé 4G ou 5G permet d’envisager le remplacement progressif de systèmes multiples et d’optimiser les flottes de terminaux.

A quels usages répond un réseau radio privé ?

Un réseau privé 4G ou 5G permet d’apporter, aux professionnels exerçant sur une zone, une connectivité performante et fiable, essentielle notamment pour la sécurité des personnes et des objets, systèmes de l’entreprise.

La mise en œuvre d’un tel réseau s’impose pour rendre les processus métiers plus performants, et répondre aux enjeux de développement et compétitivité des acteurs industriels nationaux (énergie, industrie, logistique, transports).

Les nouveaux usages métiers de données et vidéos sont multiples :

  • Optimisation et pilotage des opérations de production et logistiques ;
  • Supervision des infrastructures ; renforcement de la connexion des machines, avec une variété de capteurs, pour améliorer la maintenance et gagner de la disponibilité machine ;
  • Usages de robots collaboratifs, véhicules à guidage automatique (AGV), robots mobiles autonomes (AMR) ; la possibilité de contrôler un robot à distance permet de réaliser des tâches de manipulation fine dans des environnements difficiles ;
  • Maintenance prédictive et préventive ; il s’agit par exemple de permettre à un opérateur de maintenance de recueillir des informations en temps réel, sur place, et même d’appeler un expert à distance, en vidéo voire avec un casque de réalité virtuelle ;
  • Remontées de flux vidéo en haute définition et en temps réel, pour la sécurité, la protection des personnes à bord des trains, la supervision de grues, etc. ;
  • Pilotage à distance de navettes autonomes ;
  • Usage de drones à des fins d’inventaire, d’inspection de sécurité, de détection d’accident.

Quelles sont les expertises d’Axione ?

Les réseaux de données constituent une brique essentielle au bon fonctionnement des acteurs des territoires, incluant les collectivités, les entreprises et l’industrie.

Fort de cette conviction, Axione a développé, depuis sa création, des compétences reconnues pour concevoir, réaliser et gérer des infrastructures numériques. Notre entreprise s’est imposée comme acteur de premier plan pour mener à bien de grands projets d’infrastructures de fibre optique et de réseaux radio, notamment en partenariat avec des acteurs publics. Sur la base de son savoir-faire en matière de construction et d’opération d’infrastructures, Axione a étendu ses métiers avec l’objectif d’accompagner le développement des usages dans les territoires, au bénéfice du plus grand nombre d’acteurs.

Aujourd’hui, Axione maîtrise l’ensemble des savoir-faire et outils pour la réalisation de projets de bout en bout : bureau d’études, architecture et ingénierie, construction, déploiement, exploitation technique et commerciale des réseaux. Enfin, Axione dispose d’un centre de supervision réseau, localisé à Pau. Celui-ci rassemble une centaine de collaborateurs, qui assurent (24h/24 et 7j/7) la supervision des infrastructures déployées à l’échelle de la France pour nos clients publics et privés.