Axione soutient l’action de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN). Grâce au mécénat de compétences, Axione met à disposition son expertise pour connecter les locaux du parc national de la Lopé à la fibre optique. Ce service permettra aux équipes scientifiques du parc d’analyser instantanément et quel que soit l’endroit, l’ensemble des données recueillies par les objets connectés du parc (traceurs, caméras d’observations de la faune sauvage, vidéoprotection, etc.).

La convention de mécénat prévoit l’accompagnement des équipes d’Axione Gabon pour raccorder les bureaux et le centre de formation du parc national au Backbone national très haut débit. Concrètement, Axione se charge de la supervision des travaux, de la fourniture, de la pose, du raccordement de la fibre optique et de la mise en service des équipements.

Nous sommes très heureux et très fiers de soutenir les actions de la réserve naturelle de la Lopé, qui œuvre au quotidien pour protéger la biodiversité. Grâce à l’expertise des équipes d’Axione Gabon, nous installons un réseau de fibre optique au sein du parc. Cette connectivité à la fibre optique améliorera de manière notable les possibilités données aux chercheurs, scientifiques ou étudiants pour transférer et analyser les données collectées, nécessaires pour observer et préserver la faune et la flore sauvage.

Jacques Beauvois – Directeur général délégué

L’ANPN est l’organisme chargé de la gestion des 13 parcs nationaux du Gabon. La réserve naturelle de la Lopé est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Les industriels qui déploient la fibre en zone rurale regardent désormais ouvertement vers l’étranger.

Le plan France Très Haut Débit est bien lancé. 10  millions de Français sont déjà en mesure d’accéder à la fibre pour se connecter à Internet et 3 millions de logements supplémentaires devraient être éligibles en 2018. Et cela place l’Hexagone dans une situation enviable de précurseur sur le déploiement de cette infrastructure numérique du futur, en particulier dans les zones rurales.
La France n’a pas le monopole de la fibre. La technologie est largement utilisée à travers le monde, pour moderniser le cœur du réseau des opérateurs ou raccorder les habitants des grandes villes. En revanche, très peu de pays ont lancé un déploiement a aussi grande échelle dans les campagnes, ou complexité et coûts sont démultipliés.

« French model »

Et I ’originalité de la solution imaginée ici avec collectivités et industriels des réseaux collaborant dans des RIP (réseaux d’initiative publique), pourrait faire école. «Au Mexique, le plan de déploiement de la fibre s’en est inspiré. Au point que I ’on y parle de « French model », se plaît à rappeler Gabrielle Gauthey, directrice des investissements et du développement local de la Caisse des Dépôts et Consignations, qui participe au financement de ces réseaux. Si I’idée est reprise ailleurs, pourquoi pas ses experts confirmés ? Chez les professionnels des réseaux ruraux français, on se verrait bien déborder des frontières « Quid next ? L’export évidemment», assure par exemple Etienne Dugas, le président de la Firip (Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique)

Afrique francophone et Europe

Première destination prioritaire : I’Afrique francophone. Dans le cadre de projets de numérisation financés en partie par la Banque mondiale, les industriels tricolores ont une expertise à faire valoir « II faut y aller vite avant que la Chine ne s’y mette », rajoute Etienne Dugas. Deuxième terrain de chasse intéressant : l’Europe. L’Allemagne prépare son déploiement de la fibre à grande échelle, l’Angleterre commence à bouger. Et ce n’est que le début. Pour l’instant, seul Axione-filiale du groupe Bouygues, qu’il peut accompagner dans ses chantiers à l’international – s’est lancé. Depuis deux ans, la société exploite le réseau de fibre entre le Gabon et l’Europe. Elle est également engagée dans le déploiement de la fibre à Dublin et candidate sur les réseaux d’initiative publique irlandais et écossais. Mais l’ambition de l’international est dans toutes les têtes. Et pour une raison simple, que rappelle Etienne Dugas :

« Ce pourrait être un parfait relais de croissance. En France, nous atteindrons l’asymptote vers 2020-2022. Après, nous aurons un problème de ressources à occuper. »

Article à lire sur : lesEchos.fr