Pour contribuer à la sobriété énergétique du numérique, Axione porte différentes initiatives inscrites dans son Plan Climat et Environnement. Parmi celles-ci figure l’objectif de réduire de 10 % la consommation électrique de ses réseaux d’ici 2030. Depuis 2022, Axione a ainsi travaillé à la conception et à la mise en place d’actions pilotes pour compenser la consommation énergétique générée par ses quelques 1 000 sites techniques. Ces innovations illustrent la volonté d’Axione de faire progresser les pratiques de la filière télécom en faveur d’un numérique plus responsable.

Pour limiter son impact énergétique, Axione met en place différentes expérimentations sur le terrain, notamment sur les Noeuds de Raccordement Optique (NRO) hébergeant en moyenne quatre équipements électroniques des opérateurs télécom :

• Le déploiement de panneaux photovoltaïques sur trois NRO. Installés sur la toiture, ces panneaux captent l’énergie solaire et secondent les contrats d’énergie classiques. Sur 6 mois, cette source d’autoconsommation nous a permis de réduire de 11% notre consommation de ces contrats classique.

• L’utilisation de peinture réflective sur des NRO pour limiter l’impact des fortes chaleurs. Cette peinture blanche, installée sur les toits, réfléchie la lumière et permet de diminuer de quelques degrés la température interne. Cela permet de moins solliciter la climatisation et donc de limiter les consom-mations électriques.

• La modification des températures de consignes sur les NRO vise à réduire les consommations des climatiseurs présents dans ces locaux, tout en garantissant la qualité des services délivrés. Cette démarche a permis un gain de 10.27% des consommations électriques par site.

« Nous souhaitons plus de sobriété énergétique sur nos réseaux. Notre plus grosse consommation provient de nos locaux techniques. C’est pourquoi nous menons des expérimentations prometteuses sur le terrain ! »
Frédérique Sampaio, responsable du service métier exploitaiton chez Axione.

Après 6 mois de test, les différentes actions mises en place démontrent bien des gains positifs, tant sur l’économie d’énergie que sur l’impact carbone. Ces actions doivent donc être poursuivies pour démontrer leur efficacité. Plusieurs projets peuvent également être combinés sur un site pour optimiser leurs bénéfices.

Cécile L’Hopital – Responsable RSE – AXIONE

Aujourd’hui, le numérique représente 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (2,5% des émissions de la France). Selon une étude menée par L’ADEME[1] et l’Arcep[2], l’empreinte carbone du numérique en France pourrait tripler, voir quintupler d’ici 2050 ! [3].  

Les entreprises doivent agir comme un réel vecteur pour inverser cette tendance. Ces enjeux environnementaux sont un défi à la fois pour les pouvoirs publics et le secteur privé. Les grandes entreprises ont notamment un rôle à jouer, en montrant l’exemple, pour entrainer la filière des télécommunications vers un numérique plus responsable.

Le numérique responsable : un chemin à ouvrir par les grandes entreprises des télécoms.

L’enjeu pour le secteur des télécoms est de permettre aux activités numériques de se développer au quotidien tout en limitant leurs empreintes environnementales.

Les petites structures de ce secteur, qui fournissent un travail de qualité, n’ont pas forcément beaucoup de moyens pour mettre en place des actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, bien qu’elles souhaitent contribuer à cet effort, elles sont souvent contraintes de faire face à de plus grandes difficultés, par manque de moyens et de ressources qualifiés, pour se saisir pleinement des problématiques. Les fondamentaux de la production et de la réussite de toutes activités, que sont la qualité et la responsabilité, sont le socle de l’ambition d’un numérique plus responsable. Dans ce contexte, les entreprises les plus avancées se doivent de les aider et les accompagner méthodologiquement et financièrement.

Peu importe la taille et la maturité, il est du devoir de chacun des acteurs de cet écosystème d’entrer dans une démarche responsable, tout en embarquant l’intégralité des parties prenantes, y compris les structures ayant peu de ressources disponibles pour intégrer cette dynamique.

La décarbonation : une approche globale et systématique à adopter.

Les opérateurs d’infrastructures ont leur rôle à jouer dans ce changement de paradigme que ce secteur d’activité doit opérer. Ils se doivent, à leur niveau, de trouver des solutions pour limiter l’empreinte de leurs activités. 

Aujourd’hui, 45% des émissions de gaz à effet de serre des réseaux de télécommunications français sont dues à leur fabrication et mise en place, 55% sont dus à leur utilisation. Cette répartition d’impacts climatiques nous force à adopter une approche globale de ces sujets, agissant tant sur la mise en place de ces infrastructures, que leur usage.

En premier lieu, il s’agit d’écoconcevoir les réseaux de demain, notamment en sélectionnant des processus et méthodes de conception innovants et moins impactant, par exemples en optimisant les déplacements du personnel et des matériels de chantier utilisés (engins de levage, machines et équipements de chantier,…). 

Dans l’objectif de réduire l’impact environnemental, de façon plus large que celles des émissions de gaz à effet de serre, la mutualisation des infrastructures télécom est également à étudier. Une solution permettant l’utilisation d’une antenne unique reliée à tous les opérateurs impliquera non seulement une économie de matières premières, mais aussi une baisse naturelle de la consommation énergétique.

Il est urgent, à plusieurs titres, que les infrastructures réseaux soient repensées pour :

  • Y inclure des matériaux moins carbonés, tel que le béton bas carbone dont l’utilisation devient de plus en plus fréquente ;
  • Optimiser l’énergie qu’ils utilisent en recherchant des solutions permettant une baisse des consommations ou des alternatives de génération autonome d’électricité (photovoltaïque ou éolien) ;
  • Allonger leur durée de vie, ce qui limite l’extraction de nouvelles matières premières.

Ce sont des chantiers capitaux, d’un point de vue non seulement écologique et économique, mais de résilience face aux aléas climatiques ou géopolitiques.

Il est nécessaire de réfléchir également au stockage des données transportées. L’installation de datas centers locaux, dans le but de créer des infrastructures territoriales et de mutualiser les équipements publics, permettra d’assurer un hébergement de données au plus proche des besoins. Rapprocher émetteur et récepteur réduit la distance parcourue par les données, limitant significativement leurs empreintes sur l’environnement. C’est aussi garantir aux utilisateurs une souveraineté accrue sur leurs activités et leurs données.

La data est partout et son usage s’est démultiplié : notre société dans son ensemble en est devenue dépendante. Cette dépendance à la donnée, impose aux opérateurs d’infrastructures la mise en place de solutions devenues nécessités, tant sur le plan environnemental que sur le plan financier.

Les impacts du numérique se disputent à ses propres bénéfices, qu’ils soient économiques, sociaux ou climatiques. 

L’innovation est clé pour limiter l’impact carbone des réseaux de télécommunications. Expérimenter est essentiel pour proposer des solutions concrètes et faire évoluer ce secteur dans son intégralité : conception et installation des réseaux, entretien des infrastructures, transport, réception et stockage des données, sont essentiels pour un numérique responsable.

De nouvelles initiatives collaboratives pour la décarbonation voient le jour

Comme vu précédemment, les entreprises du numérique qui en ont les moyens doivent embarquer tous les acteurs de leur chaine de valeur dans une démarche de décarbonation devenue aujourd’hui indispensable. Des initiatives privées ou publiques émergent pour porter ces sujets.

L’Alliance Pacte PME[4] pour la décarbonation de l’économie signée en juillet dernier (dans le cadre du Loi industrie verte) est un exemple de collaboration, dont l’intégralité de ce secteur pourra tirer des bénéfices. Cette Alliance vise à donner accès aux ressources nécessaires (financières, expertises, humaines, outils…) auprès des structures les plus petites pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Elle encourage le partenariat entre les petites entreprises, les 7 grands comptes membres de l’Alliance et l’Etat. Comme l’a rappelé la ministre Olivia Grégoire lors du lancement de l’Alliance Pacte PME, « On a toujours besoin d’un plus petit que soi ». Il est crucial que ces entreprises, si importantes pour notre système socio-économique, ne soient pas laissées sur le bas-côté de la transition écologique !

Il existe d’autres types d’initiatives, telles celles portées par InfraNum (Fédération fondatrice du comité stratégique de filière des infrastructures numériques), qui est à l’origine d’une mission pour l’environnement et le numérique. Cette mission a pour objectifs de recueillir les bonnes pratiques de la filière des télécoms, d’établir un guide de recommandations sur les référentiels environnementaux existants, et de proposer des leviers d’action pour la décarbonation des autres secteurs.

Parallèlement, le comité stratégique de filière « Infrastructures Numériques » apporte un soutien financier aux PME – TPE pour qu’elles puissent se lancer dans ce type d’initiative de décarbonation. Cet organisme réunit les entreprises, les fédérations professionnelles, l’Etat et les collectivités pour travailler en étroite collaboration sur les enjeux de demain du secteur, dont la réduction de l’empreinte écologique et la décarbonation des processus de production.

Toutes les démarches de décarbonation des entreprises, quelles qu’en soient la taille et la nature (privées/publiques), sont indispensables pour tendre vers un numérique plus responsable. L’urgence climatique pousse à l’action sans plus attendre !


[1] Agence de la transition écologique https://www.ademe.fr/

[2] Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse https://www.arcep.fr/

[3] Etude Ademe – Arcep sur l’empreinte environnementale du numérique en 2020, 2030 et 2050, mars 2023 https://librairie.ademe.fr/consommer-autrement/5226-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france-et-analyse-prospective.html

[4] Pacte PME est une association réunissant des grandes entreprises, des collectivités, des ETI et des PME autour d’une mission commune : faire grandir les PME françaises https://pactepme.org/

Axione annonce la mise en place d’une politique de mécénat, dont l’objectif est d’œuvrer à une transition numérique plus responsable. Axione souhaite ainsi renforcer ses liens avec ses parties prenantes pour se mettre au service des territoires, en permettant à ses collaborateurs de soutenir, à leur échelle, la société civile et s’engager en faveur du bien commun.

Depuis près de 20 ans, Axione propose à ses clients des offres et des solutions qui facilitent la vie des territoires, des organisations et des individus en leur permettant d’accéder aux usages numériques les plus avancés dans le domaine de la santé, de l’éduction, de la culture, de l’administration, de la participation citoyenne…

La formalisation d’une politique de mécénat structurée et cohérente incarne l’ambition d’Axione de favoriser une transition numérique plus inclusive et responsable afin d’être un acteur reconnu de l’intérêt général.

En lien avec notre projet d’entreprise et notre stratégie RSE, les thématiques d’intervention sont les suivants :

Soutenir l’innovation et la transformation numérique

  • Œuvrer à une transition numérique plus inclusive et résiliente
  • Contribuer à une infrastructure intelligente et des usages numériques responsables
  • Contribuer à la sobriété énergétique et la dépollution
  • Lutter contre l’illectronisme et l’exclusion

La stratégie RSE d’Axione

Notre stratégie RSE repose sur les trois piliers du développement durable :

  • Pilier Sociétal : Servir les territoires, pour être l’acteur de référence au service de la transition numérique des territoires et des organisations
  • Pilier Environnemental : Préserver l’environnement pour concilier le développement du numérique et le respect de l’environnement grâce à la réduction de l’empreinte environnementale d’Axione et de sa chaîne de valeur.
  • Pilier Social : Faire progresser les femmes et les hommes, pour s’affirmer comme un employeur de référence inscrit durablement dans les territoires.

Notre politique de mécénat est l’un des chantiers de notre stratégie RSE, dans le pilier « servir les territoires ». Depuis toujours, Axione s’est attachée à avoir un impact sociétal et social positifs sur les territoires en faisant appel à une sous-traitance résolument locale et en ayant une politique d’insertion volontariste.

En Loire Atlantique, Fibre 44 a signé un partenariat avec l’Afac-Agroforesteries, une association engagée pour le développement de l’arbre et de la haie. Ce partenariat a pour objectif la formation de nos collaborateurs et de nos partenaires aux bonnes techniques de l’élagage, dans le respect de la biodiversité. 

En Loire Atlantique, près de 60 % de notre réseau est aérien. L’élagage est donc un enjeu important, afin d’assurer un réseau de qualité sur tout le département. La signature d’une convention de partenariat avec l’Afac-Agroforesterie nous permet de former nos équipes aux bonnes techniques de l’élagage, en prenant en compte les impacts de notre activité sur l’environnement. 

Les sujets environnementaux et la protection de la biodiversité sont au cœur
de nos préoccupations ainsi que celles de notre délégant, le département de la Loire Atlantique.
a signature d’un partenariat de deux ans avec l’Afac-Agroforesterie va nous permettre de former
nos équipes dans un souci constant de respect de la nature qui nous entoure.

Jean-François Sourisseau – Direction de Fibre 44

Le réseau Afac-Agroforesterie est composée de 260 associations membres. Il vise à promouvoir, accompagner et mettre en œuvre des politiques globales de développement de l’arbre hors forêt au sein de la région Pays de la Loire – entre autres – dans une triple approche agricole, environnementale, et de développement rural.

Qu’est-ce que l’élagage ?

Cela consiste à couper certaines branches d’un arbre pour orienter ou limiter son développement.  
En savoir plus sur l’élagage :

Cette convention prévoit de former nos équipes et nos sous-traitants par l’Afac-Agroforesteries, pour réaliser un élagage dans le respect de l’environnement. Depuis avril 2023, l’Afac-Agroforesteries a d’ores et déjà formé une partie de nos conducteurs de travaux ainsi que certaines de nos entreprises partenaires.

Durant une journée, les équipes ont reçu une formation théorique sur les thématiques suivantes :  

  • L’intérêt des haies et leurs rôles dans la préservation de la biodiversité  
  • Les bocages dans les Pays de la Loire  
  • La compréhension du fonctionnement du végétal pour éviter la repousse des branches dans les fils. Cela passe par une explication des mécanismes de développement des ligneux et de la physiologie végétale (acrotonie, gestion des énergies, volumétrie, réactions à la coupe…) 
  • La dynamique de la végétation et la typologie simplifiée des haies de bord de route 
  • Les techniques de tailles adaptées/non adaptées

Cette formation théorique a été complétée d’une formation sur le terrain : analyse d’un chantier, lien avec le fonctionnement du végétal, impact des techniques de taille, conseil d’amélioration.  

J’ai trouvé la formation très intéressante. J’y ai appris concrètement comment faire des coupes intelligentes afin d’éviter les repousses rapides au même endroit. C’est important de savoir entretenir intelligemment et non couper pour couper pour passer un câble. J’ai également compris qu’entretenir une haie permet de la laisser vivre plus longtemps. Étant originaire du Sud-Ouest, où les feux ont particulièrement fait des dégâts l’année passée, je suis très attentif à ce qui m’entoure. Avec mon équipe, nous sensibilisons les propriétaires ou les collectivités à l’importance d’entretenir les haies, les arbres .

Joris Durroux, Chef de projet verticalité, affermage et élagage. 

La protection de la biodiversité s’inscrit dans notre stratégie RSE :

Dans le cadre de sa stratégie RSE, Axione s’est engagé à agir autour de trois axes majeurs : les territoires, le climat et les femmes et les hommes.  

La protection de la biodiversité est donc un chantier prioritaire pour Axione. Nous mesurons l’impact de notre activité sur la biodiversité et les paysages (impact sur écosystèmes, transformation de l’usage des sols, pollutions éventuelles…), et développons des solutions pour réduire cet impact à son minimum. Nous nous engageons à déployer une méthodologie de chantier à faible impact sur la biodiversité.